F.A.Q 

Vous êtes très nombreux à réagir à propos de mon site et à m'écrire sur mon e@mail. Si l'on met de côté les quelques malpolis aux propos parfois insultants (la connerie ne connait pas non plus les frontières du Web !), vos messages sont en général très positifs et l'accueil que vous me faîtes va bien au delà de mes espérances ! Outre vos critiques souvent constructives et vos suggestions concernant cette page web, reviennent parfois dans vos messages certaines questions auxquelles je vais m'attacher à répondre ici... soit parce qu'il s'agit d'une question qui revient très fréquemment, soit parce qu'il s'agit d'une question dont la réponse peut à mon sens apporter quelque chose.

Mise à jour du 18/06/05

Une des questions les plus fréquente est " Amélie es-tu célibataire ? ".

Et oui j'ai quelqu'un dans ma vie ... Après avoir multiplié les rencontres et les expériences, je me suis maintenant fixée … avec un charmant jeune homme, rencontré grâce à cette page !!! Comme quoi !!!

Ainsi, et contrairement à ce que certains d'entre vous peuvent croire, je ne cherche pas au travers mon site l'âme sœur, ni même à faire des rencontres sexuelles ! Comme je le répète souvent, mon objectif est l'information, la communication et l'échange autour du thème de la sexualité anale.

 

Beaucoup de vos interrogations portent également sur la façon dont j'ai découvert le plaisir anal et sur le cheminement qui s'en est suivi.

Je ne me souvient plus précisement de mon âge exact quand les choses ont débuté, ni des circonstances au moment de faits, mais tout commença alors que je devais avoir environ 12ans. J'étais une pré-adolescente et je découvrais mon corps et ses possibilités. Comme pour beaucoup de jeunes filles, cette découverte s'est faite seule, par des jeux solitaires, dans l'intimité de ma chambre ou de la salle de bains. Au fil que mon anatomie s'ouvrait à moi, je découvrais de nouvelles sensations et je poussais plus loin mes explorations. C'est ainsi qu'au décours de ces jeux solitaires, je me suis surprise à tester les sensations que je pouvais ressentir en stimulant mon anus : tout d'abord par des caresses, puis par de petites introductions et finalement par de franches masturbations. Rapidement, je me suis rendue compte que les sensations que je percevais, tant physiquement que cérébralement, m'ouvraient à un plaisir sûr, rapide et efficace. Je ne me suis plus donc par la suite privée lors de mes jeux solitaires de ce nouveau plaisir. Ainsi, pendant toute mon adolescence, mes jeux masturbatoires furent rythmés par la découverte de mon analité. C'est pourquoi, dès mes 1ers rapports sexuels avec un garçon, j'ai très rapidement voulu confirmer ce que j'avais pu découvrir seule : à savoir que je pouvais prendre du plaisir, et même beaucoup de plaisir analement ! Et il m'a semblé dans la logique des choses de m'investir également analement avec ce 1er partenaire (à sa grande surprise je dois l'admettre !).

Ce qui fait ma grande différence avec beaucoup d'autres filles, c'est que je me suis initiée seule à l'anal. J'ai pu découvrir très progressivement qu'elles sensations je pouvais ressentir et comment les maîtriser au mieux. Ce n'est pas l'envie d'un partenaire qui m'a ouverte à l'anal mais ma propre curiosité au moment de la découverte de mon corps et de ma sexualité. Ceci explique je pense pour beaucoup mon insatiable appétence pour le sexe anal. Mais j'ai tout à fait conscience d'être quelque part atypique et marginale dans ma sexualité. Quelques que soient nos préférences sexuelles, il ne faut jamais oublier que LE RESPECT doit être le maître mot. Le respect de son/sa partenaire, le respect des envies et des affinités de l'autre, mais aussi le respect des limites de son/sa partenaire ! Un rapport non voulu, une pratique non consentie est bien plus irrespectueuse, bien plus traumatisante que certaines pratiques pouvant paraître dégradantes au 1er abord mais consenties par les 2 partenaires !

 

Une série de questions portant sur mes préférences entre sexe vaginal et sexe anal revient également souvent dans vos mails : " préfères tu être pénétrée analement ou vaginalement " " arrives-tu as jouir uniquement par la pénétration anale " " pratiques-tu la sodomie à chaque rapport " ?

Ayant une libido exacerbée et des besoins sexuels quantitativement importants, j'essaie tant que possible d'avoir une vie sexuelle quotidienne. S'il n'est pas toujours facile de se retrouver à deux quotidiennement, j'ai conservé une certaine ferveur pour les plaisirs solitaires. Mais que je sois seule ou accompagnée, il est vrai que ma sexualité est extrêmement orientée sur mon versant anal. Mon plaisir peut-être exclusivement anal, sans que j'ai besoin d'une stimulation vaginale ou clitoridienne ; et même plus, les plaisirs qui me sont offerts analement correspondent bien plus à ma définition du plaisir et de la jouissance que tout autre forme de stimulation. Les sensations ressenties sont pour moi plus riches, plus diversifiées, plus intenses ! Ainsi non seulement je pratique la sodomie à chaque rapport, mais surtout il y a beaucoup de rapports ou je ne pratique que la sodomie. J'ai tout à fait conscience du caractère particulièrement pervers de la situation ( j'entends " pervers " dans son sens le plus médical, je veux dire par là qu'il existe un déséquilibre dans ma sexualité, qui est de façon excessive orientée vers une pratique moins traditionnelle ), mais j'en ai pris mon partie puisqu'au final il s'agit d'une situation dans laquelle je me suis parfaitement épanouie !

 

Obnubilés par les poils, nombres d'entre vous m'interrogent sur ma pilosité !

Comme beaucoup de filles, je n'aime pas les poils ! et j'ai la chance, malgré ma chevelure foncée, d'avoir une pilosité assez peu développée. Concernant la pilosité de mon intimité, j'opte volontiers pour deux types de coupe...

Soit l'intégrale...

Avantages : particulièrement agréable au toucher, très " sexe " au regard !

Inconvénients : fréquentes épilations si l'on veut conserver un aspect complètement glabre ! Repousse inesthétique !

Soit l'américaine...

c'est à dire lèvres et anus épilés, en conservant juste une bande de poils sur le pubis.

Avantages : sexy et moins contraignant d'entretien que l'intégrale...

Inconvénients : du coup, forcement, il reste des poils !

Dans les deux cas, je n'utilise ni rasoir, ni épilateur, ni crème dépilatoire... Je me fait épiler à la cire en institut : l'épilation est de bien meilleure qualité, aucun poil n'est oublié et la repousse est plus lente.

 

Quelques-uns m'ont questionnés sur les lubrifiants qui pouvaient être utilisés pour un rapport anal, sur les endroits où les trouver et sur l'utilisation de certains produits alimentaire ou de certains anesthésiques locaux en guise de lubrifiant.

Pharmacies, hypermarchés, sex-shops, VPC ou encore Internet... les endroits ne manquent pas pour se fournir en lubrifiants. La règle générale est de choisir un lubrifiant aqueux : j'aime tout particulièrement le " KY " des laboratoires Johnson&Johnson. C'est un lubrifiant mucilagineux, qui possède la particularité de contenir un antiseptique (ce qui est particulièrement intéressant quand on connaît le nombre de bactéries et autres champignons qui colonisent le rectum !). Les lubrifiants aqueux sont de plus compatibles avec les préservatifs, ils ne tachent pas et ne sont pas gras. Je vous déconseille les lubrifiants " spécial anal " que l'on peut vous parfois vous proposer en VPC, sex-shops ou sur le Net... Il ne s'agit pas moins là que des mêmes lubrifiants aqueux mais présentés sous forme d'un packaging " spécial anal " qui permet de les vendre plus cher ! En clair, c'est une arnaque !

Une règle est importante est de proscrire l'usage de la vaseline : non seulement elle rend les préservatifs poreux, mais en plus son usage répété peut entraîner des lésions de la muqueuse rectale.

Concernant l'utilisation de certains produits alimentaires comme lubrifiants ( je pense ici surtout aux beurres, huiles et autres margarines ) leurs propriétés lubrifiantes sont époustouflantes et leur tenue dans la durée remarquable... Mais il s'agit de produits particulièrement gras et tachants ! De plus attention à certaines huiles (en particulier certaines huiles aromatisées) qui peuvent contenir piments ou condiments et qui sont évidemment à bannir !

Enfin, concernant l'utilisation de certains produits anesthésiques locaux, ils sont à manier avec précautions. Tout d'abord il s'agit de produits dont la délivrance se fait exclusivement en pharmacie et sur prescription médicale (médicaments de la liste II). De plus ces produits peuvent engendrer des réactions locales de type allergique chez les sujets sensibilisés ou même parfois des réactions générales par passage trans-muqueux s'il sont utilisés de façon quantitativement déraisonnable. L'avantage des ces produits réside dans l'antalgie locale qu'ils permettent, facilitant ainsi la pénétration à toutes celles ou ceux pour qui la douleur reste le principal obstacle.

 

Quelques informations statistiques récentes concernant la sexualité anale :

L'étude la plus récente (2001) publiée en France sur le sujet retrouve, toutes tranches d'âges confondues : 24% des femmes interrogées qui ont, au moins une fois essayé la sodomie, et 9% des femmes interrogées qui l'apprécie et la pratiquent plus régulièrement. Ainsi, sur l'ensemble des femmes qui disent avoir pratiqué au moins une fois la sodomie, 37,5% d'entre elles y prennent du plaisir. Cette même étude nous dit également que sur l'ensemble des femmes interrogées, 3% n'ont jamais essayé mais aimeraient tenter l'expérience de la sodomie. Cocorico donc à nous petites françaises puisque noue sommes 1 sur 4 à déjà avoir essayé et 1 sur 10 à aimer cela ! Ce qui est une statistique plus qu'honorable ! Mais la palme d'or revient aux jeunes filles maghrébines ! Elles sont en effet championnes du monde toutes catégories en matière de sexe anal. Ceci s'explique en grande partie par les différences de culture. Encore aujourd'hui, la recherche de la virginité au moment du mariage est une priorité pour beaucoup de musulmans. Il n'est pas rare qu'un père ou un futur mari demande à ce qu'un examen médical soit effectué afin de s'assurer de la virginité de la demoiselle. Ainsi, la sodomie est pour ces jeunes filles une alternative à laquelle elles ont recoure pour leur permettre d'avoir une vie sexuelle tout en préservant leur virginité.

 

Je reçois également souvent des questions relatives à l'importance que peut avoir la taille du sexe dans un rapport anal.

Comme toujours il n'y a pas de règle ! Si l'on se base sur l'anatomie de l'anus et du rectum, il n'existe aucun obstacle organique ou physiologique à pratiquer ou apprécier la sodomie même avec des sexes très gros ou très longs. Les capacités de dilatation du sphincter anal peuvent accepter des diamètres très nettement supérieure à ceux des sexes les plus gros. De même, et contrairement au vagin, le rectum ne possède pas de " fond " puisqu'il se prolonge ensuite par le colon sigmoïde. Donc aucun problème, même pour les sexes les plus longs. Tout est ensuite question de sensations et de ressenti personnel. Avec un gros sexe, les sensations perçues sont parfois exacerbées, parfois modifiées... ce qui était agréable pour certaines devient douloureux si le sexe est trop gros... alors que pour d'autres (dont je suis !) le plaisir augmente crescendo avec la taille du sexe du partenaire. L'important restant la concordance et l'adéquation entre les deux partenaires.

 

Si la majorité des courriers que je peux recevoir provient de garçons, quelques filles m'écrivent pourtant parfois ! Et j'ai noté que souvent, une fois le cap de la peur et la crainte de la douleur franchis, une fois le tabou levé, la majorité des inquiétudes tournent autour des conséquences sur la continence que peut avoir la pratique de la sodomie.

Je vais donc répéter ce que vous avez pu lire dans une autre rubrique de ce site... Si la sodomie est pratiquée selon les règles, avec les précautions d'usage et un minimum de lubrification, il n'y a pas de risque d'incontinence... que l'on pratique occasionnellement ou très régulièrement, que l'on pratique depuis peu ou depuis de nombreuses années. Le risque est uniquement lié aux conditions dans lesquelles la sodomie est pratiquée. Deux exemples pour illustrer mes propos. Tout d'abord, de nombreux rapports médicaux relatant des faits de sodomie au cours de viols ont relevés d'importantes lésions du sphincter anal ou de la muqueuse rectale chez les victimes. Outre le traumatisme psychologique occasionné aux victimes ces faits abjectes, il se produit un réel traumatisme physique avec lésions organiques. Tout dans un viol avec sodomie est réuni pour entraîner des lésions ano-rectales : brutalité de la pénétration, absence de lubrification, absence de préparation et absence de consentement. Et j'insiste sur ce dernier point : même si la sodomie fait partie de vos envies et de vos fantasmes, vous devez obtenir le consentement de votre partenaire pour que ce rapport se pratique dans de bonnes conditions de sécurité et qu'il soit plaisant pour les deux partenaires, sodomisant mais aussi sodomisée ! C'est à cette unique condition que votre partenaire s'épanouira soit occasionnellement, soit plus régulièrement, dans des pratiques anales. Pour terminer sur ce sujet, mon deuxième exemple sera en fait le mien. Ma sexualité anale est basée sur mon désir, je suis est volontaire et je m'y épanouie. Ainsi, même en pratiquant de manière intensive et parfois outrancière , même en allant dans mes pratiques anales bien au delà de la sodomie, je n'ai aucun problème de continence anale.

 

Sur cette page, je parle de respect, qui selon moi doit être une priorité dans la façon d'aborder sa propre sexualité et mais aussi la sexualité de son/sa partenaire. Je vais à ce sujet vous livrer un petite réflexion personnelle sous forme d'exemples par ce que j'entends pas respect.

Prenons deux couples. Notre 1er couple à des tendances SM : elle aime qu'il l'humilie et prend une certaine forme de plaisir dans la souffrance. Notre 2nd couple, au contraire semble plus traditionnel dans sa sexualité ; pourtant il arrive parfois à notre mâle d'éjaculer sur le visage de sa partenaire ou dans sa bouche, alors que cette pratique la dégoutte. Elle se sent salie et n'y prend aucun plaisir. Selon vous lequel des deux respecte sa partenaire ? Qui est le plus violent des deux ? Quelle est la plus traumatisée ? Quelle est la plus épanouie ?

Une fois de plus tout est question d'individus et surtout de relativité. Il n'y a pas au fond de pervers, de salaud ou de salope... Il y a des sensibilités différentes et variées... on peut toujours trouver la pièce de puzzle qui coïncide à la sienne... mais il ne faut jamais forcer... deux pièces qui ne s'emboîtent pas ne s'emboîteront jamais ! Cette petite réflexion fait suite à une question de Sylvain qui me demandait " comment puis-je forcer ma copine à accepter la sodomie "... Ma réponse est tu ne peux pas et tu ne dois pas la forcer ! Si la sodomie n'a pas une place prépondérante dans ta vie et dans ta sexualité, tu trouveras bien d'autres sources de plaisir et d'épanouissement avec elle ! Au contraire, si pour toi le fait de pratiquer la sodomie avec ta partenaire occupe une position centrale dans ta sexualité, à toi de trouver la pièce de puzzle qui te correspondra le mieux !

 

Mise à jour du 03/11/01

L'anal dans le porno…

Une très récente étude sur les pratiques sexuelles que l'on peut retrouver dans les films pornographiques a montré que si la fellation y caracole toujours en tête par ordre de fréquence, la sodomie arrive juste derrière, bien devant la pénétration vaginale. Ces chiffres reflètent tout à fait les envies des amateurs de pornographie interrogés pour qui, aujourd'hui, une scène idéale de film X doit comporter une fellation et une sodomisation (une pénétration vaginale n'étant qu'accessoire à la scène pour 43% d'entre eux !!!!).

L'anal chez les 18-25 ans.

Une autre étude publiée en 2001 et réalisées chez les 18-25 ans français s'est entre autre intéressée à la question du sexe anal dans cette tranche de population. En matière d'analité, les jeunes françaises sont au dessus de la moyenne nationale, puisque 29% d'entre elles disent avoir au moins une fois essayé la sodomie. Sur les 71% restant, 4% aimeraient essayer et seraient prêtes à le demander à leur partenaire et 7% n'y seraient pas hostiles si leur partenaire le leur demandé. Concernant les garçons 22% disent avoir essayé au moins une fois et dans les 78% restants, 59% aimeraient essayer.

 

Mise à jour du 19/01/02

Génération "pot d'échappement"

Article très intéressant d'un hebdomadaire allemand envoyé et traduit par un de mes " net " correspondants et dont je vais vous livrer ici la substance. Pour le journaliste rédacteur de l'article, la jeune génération, celle des 18-24ans, est sans aucun doute la génération " pot d'échappement ". Jamais la sodomie n'a été aussi omniprésente au sein d'une classe d'âge qu'aujourd'hui . L'article nous dit que 77% des garçons ayant aujourd'hui entre 18 et 24 ont pratiqué ou pratiqueront au moins une fois dans leur vie la sodomie avec une partenaire. De même, 54% des filles ayant aujourd'hui entre 18 et 24 ont pratiqué ou pratiqueront au moins une fois dans leur vie la sodomie. Au delà des tabous, et grâce à la surmédiatisation du sexe (internet, vidéo, dvd, tv), la sodomie est aujourd'hui devenu une pratique courante, au même titre que la fellation. Terminée l'époque où ceux qui pratiquaient la sodomie étaient considérés comme des " cascadeurs " du sexe ; bienvenue à la génération " pot d'échappement "…

 

 

Par vos questions ou vos réactions, c'est vous qui faites cette page, alors n'hésitez pas à m'écrire !